Cabine
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Nous sommes à 6 miles des côtes au nord de Dieppe, en pleine Manche. Au large des plages de Normandie les eaux sont particulièrement capricieuses et les très forts courants, tempêtes et vagues rendent les recherches difficiles et périlleuses. Ce sont les plongeurs archéologiques sous-marins du Grieme qui nous accompagnent et nous guident sur la grande épave du HMS Daffodil qu'ils connaissent comme leur poche. Les 107 mètres de longueur et 18 mètres de largeur offrent de quoi se perdre et se désorienter facilement. Surtout lorsque l'on pénètre le cœur de l'épave avec les cales et cabines d'officiers et de mécaniciens. Aujourd'hui, à la place des marins, ce sont les bancs de tacauds qui ont élu domicile, le banc est surplombé par un lieu jaune de bonne taille, plus méfiant et craintif. Les araignées elles, sont plutôt paisibles, nichées le long des structures métalliques. Coulé à la fin de la seconde guerre mondiale le 17 mars 1945 après avoir heurté une mine et emportant avec lui 9 membres d'équipage, ce train ferry pouvait transporter jusqu'à 54 wagons sur son pont grâce à 4 voies ferrées, encore visibles aujourd'hui à l'avant avec les passerelles de chargement.
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Références spécifiques
Nous sommes à 6 miles des côtes au nord de Dieppe, en pleine Manche. Au large des plages de Normandie les eaux sont particulièrement capricieuses et les très forts courants, tempêtes et vagues rendent les recherches difficiles et périlleuses. Ce sont les plongeurs archéologiques sous-marins du Grieme qui nous accompagnent et nous guident sur la grande épave du HMS Daffodil qu'ils connaissent comme leur poche. Les 107 mètres de longueur et 18 mètres de largeur offrent de quoi se perdre et se désorienter facilement. Surtout lorsque l'on pénètre le cœur de l'épave avec les cales et cabines d'officiers et de mécaniciens. Aujourd'hui, à la place des marins, ce sont les bancs de tacauds qui ont élu domicile, le banc est surplombé par un lieu jaune de bonne taille, plus méfiant et craintif. Les araignées elles, sont plutôt paisibles, nichées le long des structures métalliques. Coulé à la fin de la seconde guerre mondiale le 17 mars 1945 après avoir heurté une mine et emportant avec lui 9 membres d'équipage, ce train ferry pouvait transporter jusqu'à 54 wagons sur son pont grâce à 4 voies ferrées, encore visibles aujourd'hui à l'avant avec les passerelles de chargement.