Banquise
150,00 €
C'est dans une eau à -2°C, au Cap-des-Rosiers en Gaspésie, que j'accompagne Antoine Nicolas dans sa première récolte d'algues de l'année. La mise à l'eau annonce la couleur... Nous portons le matériel dans une neige de plus de 1m30... qui craque sous notre poids. Nous décidons de nous équiper de raquettes afin d'avoir une chance d'atteindre la banquise! En combinaison de plongée, raquette au pied, avec plus de 30 livres de plomb à la taille, Antoine porte sa planche de récolte d'algues. Quant à moi j'ai ma bouteille sur le dos et ma caméra sous-marine avec mes deux lampes. Nous transportons pas moins de 60kg chacun, par de légers vents nous offrant un ressenti de -18°C. L'opération se complexifie lorsque nous atteignons la dernière partie de la banquise, composée de glace pilée (slush), il faut se frayer un chemin dans tout ça... 50 minutes après être sortis de l'auto, nous y voilà, enfin! Je n'ai jamais été aussi heureux de me plonger dans une eau glaciale!
Les paysages qui s'offrent à nous en valent finalement bien la peine! La banquise qui fond crée une couche d'eau douce. Plus légère que l'eau salée, elle ne se mélange pas facilement, cela crée une sorte de vapeur magnifique, une sorte d'aurore boréale monochrome que je contemple sous l'eau. Antoine commence sa récolte, des algues fraîches qu'il expédiera aux restaurants de Montréal tenus par les chef·fes les plus prestigieux·euses du Québec. Je trouve la situation plutôt cocasse, Antoine d'origine bretonne arrivé en Gaspésie il y a plus de 15 ans et moi, Normand arrivé au Québec une dizaine d'années auparavant... Deux Français, dans une eau glaciale, en wetsuit, sous la banquise au bout du monde. Nous restons environ 3 heures en plongée, avec de larges sourires émerveillés, vivant à cet instant, pleinement notre passion pour la mer et les environnements sauvages si particuliers. Nous sortons de l'eau, la banquise qui dérive du large s'approchant dangereusement nous force à regagner la terre ferme.
Paiements 100% sécurisés
-Photographie limitée à 3 reproductions.
-Signée et numérotée.
-Frais de livraison non compris.
Références spécifiques
C'est dans une eau à -2°C, au Cap-des-Rosiers en Gaspésie, que j'accompagne Antoine Nicolas dans sa première récolte d'algues de l'année. La mise à l'eau annonce la couleur... Nous portons le matériel dans une neige de plus de 1m30... qui craque sous notre poids. Nous décidons de nous équiper de raquettes afin d'avoir une chance d'atteindre la banquise! En combinaison de plongée, raquette au pied, avec plus de 30 livres de plomb à la taille, Antoine porte sa planche de récolte d'algues. Quant à moi j'ai ma bouteille sur le dos et ma caméra sous-marine avec mes deux lampes. Nous transportons pas moins de 60kg chacun, par de légers vents nous offrant un ressenti de -18°C. L'opération se complexifie lorsque nous atteignons la dernière partie de la banquise, composée de glace pilée (slush), il faut se frayer un chemin dans tout ça... 50 minutes après être sortis de l'auto, nous y voilà, enfin! Je n'ai jamais été aussi heureux de me plonger dans une eau glaciale!
Les paysages qui s'offrent à nous en valent finalement bien la peine! La banquise qui fond crée une couche d'eau douce. Plus légère que l'eau salée, elle ne se mélange pas facilement, cela crée une sorte de vapeur magnifique, une sorte d'aurore boréale monochrome que je contemple sous l'eau. Antoine commence sa récolte, des algues fraîches qu'il expédiera aux restaurants de Montréal tenus par les chef·fes les plus prestigieux·euses du Québec. Je trouve la situation plutôt cocasse, Antoine d'origine bretonne arrivé en Gaspésie il y a plus de 15 ans et moi, Normand arrivé au Québec une dizaine d'années auparavant... Deux Français, dans une eau glaciale, en wetsuit, sous la banquise au bout du monde. Nous restons environ 3 heures en plongée, avec de larges sourires émerveillés, vivant à cet instant, pleinement notre passion pour la mer et les environnements sauvages si particuliers. Nous sortons de l'eau, la banquise qui dérive du large s'approchant dangereusement nous force à regagner la terre ferme.